Maky peut faire libérer PAN, le procureur aussi. Mais le juge a le pouvoir de le faire libérer avant que l’irréparable ne soit commis. La grève de la faim est un motif que ce juge peut évoquer pour libérer PAN. C’est à lui de faire preuve d’humanité et de courage. Parce que si PAN meurt en prison c’est le juge qu’il faut accuser parce que c’est lui qui a la possibilité de le libérer. C’est trop facile de se cacher derrière Maky. C’est au juge de prendre ses responsabilités comme le faisait Kéba Mbaye à son époque sans avoir peur de personne. J’estime qu’à un moment donné nous devons cesser de nous adresser directement à Maky ou aux marabouts. Pour être plus efficace, nous devons nous adresser directement au juge et pointer sa responsabilité judicaire sur cette affaire. Cela l’aidera à prendre conscience de son rôle et la gravité morale de sa responsabilité. Si toutes les lettres, les demandes, les pétitions étaient adressées au juge en personne et déposés sur son bureau, il sera obligé de prendre une décision parce qu’il verra que juridiquement la solution est entre ses mains. Il aura le courage d’assumer ses responsabilités et la population sera avec lui
