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J’ÉTAIS TOMBÉ SUR UN AGENT VÉREUX

Du parcours victorieux des Lions du Sénégal à la Can 2021, des péripéties de sa carrière parsemée d’embuches avant son glorieux palmarès jusqu’à ses projets en faveur de l’Afrique, Edouard Mendy a livré ses impressions. Extrait de l’entretien du gardien des buts de l’Equipe nationale avec la plateforme International finance corporation, à quelques jours de l’ouverture du Mondial Qatar 2022.

D’où viennent cette impressionnante résilience, vos valeurs de travail et l’humilité dont tout le monde connait de vous ?
Je pense que ça vient de l’éducation que j’ai reçue de mes parents. J’ai grandi avec des gens qui avaient les mêmes valeurs et la même éducation que moi. Cela m’a permis d’évoluer vraiment dans un cercle où je pouvais rester sur le bon chemin, et surtout le chemin sur lequel je voulais évoluer. Mes frères et sœurs ont aussi beaucoup joué dans cette résilience et dans ce partage de valeurs que j’ai pu avoir aussi avec mes amis.

Vous avez apporté une joie énorme chez les Sénégalais en arrêtant un penalty lors de la finale de la Coupe d’Afrique des nations remportée par le Sénégal après des années de course. Qu’aviez-vous ressenti ce jour ?

D’abord j’emploierais « on » parce que c’est vraiment un travail d’équipe, du coach, de son staff en passant par mes coéquipiers que je considère comme mes frères. Ça a été le travail d’une quarantaine de personnes qui étaient unies pour la même chose : rendre fier le Peuple sénégalais en inscrivant la première étoile sur le maillot. C’est vrai qu’à titre personnel, cette Can 2022, je la voyais aussi comme une revanche parce que j’ai suivi celle de 2019 pour 99% sur le côté car m’étant fracturé le doigt au bout du deuxième match. On avait malheureusement perdu en finale. Je me suis dit qu’il y aura une autre dans quelques temps, et lorsque la Can est revenue, je me suis dit que c’est une bonne opportunité pour écrire l’histoire, apporter ma pièce à l’édifice pour pouvoir soulever la coupe. Et Dieu merci, ça été chose faite.

Comment vous en êtes arrivé à penser à soutenir les jeunes dans les quartiers les plus défavorisés en France et à investir, en même temps, dans la Fintech en Afrique ?
La jeunesse, c’est l’avenir, le monde de demain. Donc, je pense qu’il faut mettre les jeunes dans de meilleures conditions pour qu’ils puissent bénéficier de tout le savoir qui peut engranger les richesses. Et c’est quelque chose que moi j’ai eu la chance d’avoir pour pouvoir me développer. Donc, je veux aussi le transmettre surtout à la jeunesse.

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