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L’AGRICULTURE COMME MOTEUR DE DEVELOPPEMENT ENDOGENE POUR L’UEMOA

Un atelier d’échanges et d’information à l’endroit des étudiants de l’Institut supérieur de formation agricole et rurale (ISFAR) s’est déroulé à l’Universalité Alioune Diop (UAD) de Bambey. Il s’agissait de sensibiliser les étudiants sur le rôle qu’ils pourraient jouer dans la lutte pour la souveraineté alimentaire. Mme Aïssa Kabo Sidikou, le Représentant Résident de la Commission de l’UEMOA, au nom du président de la Commission, Abdoulaye Diop, soutient que cet atelier vise à renforcer les connaissances des étudiants sur des initiatives communautaires relatives à leur domaine de spécialisation mais aussi à faciliter leur insertion dans la vie active.

Le recteur de l’Université Alioune Diop de Bambey, le Pr Mahy Diaw, a procédé, mercredi, à l’ouverture d’un atelier d’échanges et d’information à l’endroit des étudiants de l’Institut supérieur de formation agricole et rurale (ISFAR). Le Pr Diaw déclare que les objectifs de cette rencontre portent sur l’information sur les initiatives communautaires et nationales relatives à l’agriculture, ainsi que sur les stratégies qui encadrent l’écosystème agricole, l’imprégnation des participants sur des clés de réussite, mais aussi l’information et la sensibilisation des participants sur le rôle qu’ils pourraient jouer dans la lutte pour une souveraineté alimentaire à l’échelle communautaire.

 Le thème de cet atelier, «L’Agriculture, un moteur de développement endogène et inclusif pour les économies de l’UEMOA», l’Union économique Monétaire Ouest Africaine, dira-t-il, s’inscrit dans une plate-forme d’échange avec les étudiants de l’ISFAR, afin de renforcer leurs connaissances sur des initiatives communautaires relatives à leur domaine de spécialisation et faciliter leur insertion dans la vie active.

Le Représentant Résident de la Commission de l’UEMOA au Sénégal, Mme Aïssa Kabo Sidikou, au nom d’Abdoulaye Diop, président de la Commission de l’UEMOA, a rappelé aux étudiants que «l’agriculture est un secteur qui nourrit le monde, qui crée de l’emploi et de la richesse. Les projets que nous avons visités la veille en sont une brillante illustration. Le contexte international et régional actuel, marqués par les incertitudes liées à l’offensive de la Russie en Ukraine et à l’évolution de la pandémie de Covid-19 toujours empreinte de récidive au sein des économies de l’union, depuis le mois d’octobre 2021, placent l’agriculture au sein (cœur) des politiques de souveraineté. Le secteur agricole de l’UEMOA reste peu compétitif, en dépit des efforts déployés par les pouvoir publics pour assurer la professionnalisation des acteurs et la modernisation de la production».

Et de rappeler que face au coût élevé des semences et engrais et aux difficultés de financement, auxquels s’ajoutent l’insuffisance de main d’œuvre qualifiée, un environnement des affaires peu favorable à la création et au développement, «l’UEMOA s’est engagée dans la formulation de stratégies communautaires et d’accompagnement de la mise en œuvre des initiatives nationales notamment les plans de relance économique et les projets de développement structurants porteurs de croissance afin de renverser la tendance et d’assurer ainsi, à la zone, un développement socioéconomique endogène, inclusif et durable conforme aux ODD, à l’Agenda 2063 et aux objectifs de son traité fondateur. Pour gagner ce pari, l’UEMOA a proposé, dans son nouveau Cadre d’actions prioritaire, CAP-2025, des politiques et mécanismes surtout, en comptant sur la main d’œuvre locale, en particulier les jeunes et les femmes».

CHIFFRES ET HISTOIRE DE L’ECOLE NATIONALE DES CADRES RURAUX (ENCR, DEVENUE ISFAR) DE BAMBEY

Le Président de l’Assemblée de l’universalité a également relevé que l’Ecole nationale des cadres ruraux (ENCR de Bambey) a été créé en 1960 ; elle est devenue ISFAR en 2007 et s’appuie sur une organisation pédagogique comprenant 4 départements, une année préparatoire et un Centre d’application et de production pour la formation des ingénieurs des travaux en Agriculture, Élevage et Eaux et Forêts et Chasse. En 2013, pour répondre aux besoins du marché, l’ISFAR a procédé à une diversification de ses filières, par la création de nouveaux programmes notamment une Licence en Conseil Agricole et Rural et la mise en place de deux Masters dont l’un en Développement Agricole et Rural et Gestion des Aires Protégées et de Faune (GAPE). Et il poursuit que depuis sa création, en 1960, l’ISFAR a formé 53 promotions, pour un effectif de 2035 ingénieurs des travaux, parmi lesquels 1660 Sénégalais et 376 étrangers de 21 nationalités.

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