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LA CRAINTE D’UN NOUVEAU COUP D’ÉTAT AU BURKINA

Un nouveau putsch est-il en cours au Burkina Faso, à peine huit mois après celui du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, le 24 janvier ? Ou s’agit-il, comme certains le laissent entendre, d’un mouvement d’humeur de militaires réclamant le paiement de leurs primes ? Ce vendredi 30 septembre, en fin de matinée, personne ne semblait vraiment avoir de réponse à ces questions à Ouagadougou.

Rafales de tirs

Une chose est sûre : malgré une apparente normalité dans les rues de la capitale, la situation y est très volatile depuis que des tirs y ont été entendus à l’aube. Vers 4 h 30 (heure locale), des rafales ont ainsi résonné près du camp militaire Baba Sy, l’un des principaux de la ville, ainsi que dans le quartier de Ouaga 2000, dans les environs du palais présidentiel de Kosyam.

Dans les heures qui ont suivi, des véhicules militaires se sont déployés dans plusieurs endroits stratégiques de Ouagadougou : au rond-point des Nations unies, mais surtout autour de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), la télévision nationale, qui a connu une interruption de ses programmes.

Selon des sources sécuritaires, des soldats des Forces spéciales, membres de la fameuse unité Cobra, seraient à l’origine de ce mouvement. Ils réclameraient notamment le paiement de primes qui leur avaient été promises. De leur côté, les militaires de l’armée qui composent le Groupement de sécurité et de protection républicaine (GSPR), chargé de la protection de la présidence et de celle du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, auraient effectué des tirs de sommation.

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