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LES PAYS-BAS FILENT EN QUARTS DE FINALE DU MONDIAL

Imperturbables en défense et diablement efficaces en attaque. Au Stade International Khalifa de Doha, les Pays-Bas ont encore appliqué la recette de Louis van Gaal, la même qui avait permis au sélectionneur d’emmener son équipe en demi-finale du Mondial-2014.

Et comme au Brésil, les Néerlandais pourraient croiser en quarts de finale la route de l’Argentine, qui les avait privés d’une finale il y a huit ans. L’Albiceleste affronte l’Australie dans la soirée (20h00).

« On s’attend à affronter l’Argentine », a glissé le gardien Andries Noppert après la rencontre, au micro de la télévision publique néerlandaise. « Contre Messi, il faudra aussi faire le boulot. »

Ce sont deux rouages qui faisaient déjà fonctionner les mécanismes néerlandais en 2014 qui ont permis aux Pays-Bas de l’emporter: l’attaquant Memphis Depay et le défenseur Daley Blind, à chaque fois à la réception d’un centre en retrait de Denzel Dumfries.

Depay a ouvert le score à l’issue d’un joli mouvement collectif des Oranje, dans lequel il a servi de relais puis de finisseur au point de penalty (10e), marquant son premier but depuis le 17 septembre. Puis Blind l’a imité en croisant aussi sa frappe du pied droit au même endroit (45e+1).

– Les promesses américaines –

Passeur à deux reprises, Dumfries s’est ensuite mué en buteur (81e) en reprenant un centre de… Blind, pour éteindre les derniers espoirs de la Team USA, nés d’un but très chanceux inscrit par l’entrant Haji Wright (76e) après une passe de Christian Pulisic.

Rien n’y a fait, ces Pays-Bas n’ont pas tremblé; il auraient même pu alourdir le score en deuxième période en étant plus précis, et qu’importe les critiques que Van Gaal et son 5-3-2 génèrent au pays.

« En 2014, c’était exactement la même chose, c’était très négatif », avait rappelé le sélectionneur avant la rencontre. « Idem aujourd’hui, toujours la même histoire, donc j’y suis habitué et je pense que mes joueurs aussi y sont habitués. On va continuer tranquillement sur le chemin sur lequel on est embarqué. »

Il ne faut donc pas s’attendre à voir ces Oranje mécaniques sortir de leur style de jeu froid, parfois restrictif, au tour suivant. D’autant que dans ce système, le phénomène Cody Gakpo (trois buts), le revenant Depay (deux mois sans jouer avant le Mondial) et l’intenable Dumfries font des étincelles.

La Team USA a bien essayé d’enrayer la machine néerlandaise, en vain. Mais lors de ce Mondial, la jeune équipe de Gregg Berhalter a montré de belles promesses. Elle voudra les confirmer lors de la prochaine Coupe du monde, celle de 2026, qui se déroulera en partie aux États-Unis.

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