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VERS UNE ÉTUDE D’IMPACT DU SEPTEMBRE MANDINGUE

Mbour, 20 oct (APS) – La collectivité mandingue de Mbour (ouest) a sollicité l’université Iba-Der-Thiam de Thiès (ouest) pour une étude d’impact économique et social de son évènement culturel phare dénommé « Septembre mandingue », a-t-on appris du secrétaire général de ladite association culturelle, Mamadou Aïdara Diop.

Le « Septembre mandingue » consiste en une série d’activités socioéconomiques et culturelles déroulées au cours du mois du même nom, dans le but de mettre davantage en exergue les traditions et le patrimoine culturel des Mandingues, une ethnie présente en Afrique de l’Ouest, notamment en Gambie, en Guinée-Bissau et au Sénégal.

Dans un entretien avec l’APS, Mamadou Aïdara Diop a tiré un bilan satisfaisant de la deuxième édition de cette manifestation tenue le mois dernier, avant d’annoncer que la collectivité mandingue a sollicité l’université de Thiès pour la conduite d’une étude d’impact économique et social de cet évènement culturel.

Avec l’aide du Conseil économique, social et environnemental, des jeunes ont été mobilisés pour l’administration de questionnaires à travers la ville, ce qui demande, selon lui, beaucoup de ressources financières et humaines.

« Nous avons besoin de 70 enquêteurs alors qu’on en a une quarantaine, donc il y a un déficit », au point que « certains font un double travail et, pour cela, il faut les motiver », a souligné le secrétaire général de la collectivité mandingue de Mbour.

Les données, une fois collectées, seront traitées en rapport avec l’université Iba-Der-Thiam de Thiès, sur la base d’un échantillonnage déterminé, qui permettra de dégager les premières estimations de l’étude, a-t-il précisé.

Selon son secrétaire général, la collectivité mandingue de Mbour envisage par ailleurs de formaliser ses relations avec des localités comme Sédhiou, et des pays comme la Gambie et la Guinée-Bissau, avec qui elle partage la culture mandingue, pour mieux structurer cette dernière.

Un projet de jumelage avec Paestum, une ville du sud de l’Italie, est également à l’étude. « Cette ville est classée patrimoine matériel de l’UNESCO, et la ville de Mbour classée patrimoine immatériel. Donc, nous avons en partage la signature UNESCO », a souligné M. Diop.

Entre les deux entités, « il y aura des échanges culturels, des formations, des expositions, des festivals, des rencontres sur la culture et le patrimoine. Tout cela figure dans le projet de protocole [envoyé à la partie italienne]’’, a signalé Mamadou Aïdara Diop.

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