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LANCEMENT D’UN AUDIT SÉCURITÉ ET SANTÉ DES ÉTABLISSEMENTS HOSPITALIERS

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a engagé un audit sécurité et santé des établissements hospitaliers dans l’optique d’offrir aux agents un environnement propice à de bonnes conditions de travail, a appris l’APS de Cheikh Tidiane Guèye, un conseiller technique de ce département ministériel.

« Le ministère a engagé un audit sécurité et santé de ses établissements, dans le but de permettre aux agents de travailler dans un environnement propice à de bonnes conditions de travail, où sécurité et hygiène sont assurées », a-t-il dit.

Il présidait la cérémonie de clôture d’un atelier de trois jours sur le suivi-évaluation de la mise en œuvre des systèmes de gestion de la sécurité et de la santé au travail, suivant la démarche « healhwise » et intégrant la menace des urgences sanitaires dans les établissements de santé pilotes du Sénégal.

Il a rappelé que la pandémie de covid-19 a mis en évidence « la nécessité de mettre en place un dispositif structurel d’un système de santé faisant face, notamment, aux urgences sanitaires ».

Le docteur Joseph Dieuboue, spécialiste santé et sécurité au Bureau international du travail à Dakar, relève lui que la pandémie a montré la vulnérabilité des systèmes de santé.

« La pandémie de covid-19 a permis de révéler au grand jour les déficits du secteur de la santé dans l’ensemble des pays, y compris le Sénégal aussi », a-t-il fait remarquer.

Il a indiqué que le Bureau international du travail de Dakar travaille en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le ministère du travail et celui de la santé, pour développer le système de gestion de la sécurité de santé au travail dans le secteur de la santé.

Le Bureau international du travail (BIT), dans le cadre de ce projet, accompagne 15 structures de santé pilotes, dont cinq établissements de santé publiques (EPS), quatre centres de santé, cinq cliniques privées et le siège du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Bara Diop, chef de division à la Direction des ressources humaines du ministère de la Santé, souligne que ce projet a permis de capaciter tous les agents, afin qu’ils puissent disposer des outils nécessaires, pour travailler dans la sécurité et la convivialité.

Selon lui, ce besoin de renforcement de capacités s’est fait davantage sentir, surtout avec les drames survenus à Linguère, Tivaouane et Louga, justifiant d’autant l’idée de créer des comités d’hygiène et de sécurité (CHS).

Ces structures devraient permettre d’éviter et de prévenir « toutes ces difficultés qui nous arrivent très souvent dans les structures hospitalières ».

Ndiémé Seck Diouf, la cheffe de division sécurité et santé au ministère du Travail et des Relations avec les institutions, a magnifié le travail accompli par les participants durant les trois jours de l’atelier.

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