ACTUALITES

ÉVITER LA FUITE DE L’OR ARTISANAL AU MALI

C’est un chantier que tous les États sahéliens cherchent à mettre en place et le Sénégal ne fait pas exception. Car le constat est dur à entendre : seulement 10% environ de l’or produit de manière artisanale dans le pays transiterait par les comptoirs agréés par l’État. Et seulement 10% peuvent donc être taxés à l’exportation. Le reste part entre les mains d’intermédiaires maliens et, dans une moindre mesure, guinéens. Une fuite facilitée par la proximité géographique des zones aurifères sénégalaise avec la frontière malienne. Mais aussi par des circuits bien huilés et des prix alléchants.

Les collecteurs maliens achètent souvent à 80 ou 90% du cours mondial, même si l’or n’est pas pur, explique Cherif Sow, consultant international en exploitation minière artisanale et à petite échelle d’or (Emape). Les intermédiaires maliens ont par ailleurs la capacité financière d’acheter de grosses quantités. « Ils récupèrent ensuite une marge suffisante, via des petits arrangements localement ensuite au Mali », explique notre interlocuteur.

Lire la suite en cliquant ici

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page