LE PRÉSIDENT DOIT CONSULTER L’OPPOSITION POUR UN MINIMUM DE CONSENSUS
L’actualité de ces dernières quarante-huit heures au niveau de l’Assemblée n’a pas laissé de marbre, le président-fondateur du think tank Africajom center, Alioune Tine. Twitter a été la tribune qui lui a permis d’étaler ses inquiétudes, mais aussi de proposer des pistes de solution. Selon lui, ce qui s’est passé au sein de l’hémicycle les 12 et 13 septembre, à l’occasion de l’installation des députés de la 14ème législature, ne renvoie ni plus ni moins qu’à « l’effondrement de l’Institution parlementaire par une élite politique en rupture avec la société, ses valeurs, ses attentes, ses espérances ». Le militant des droits de l’homme est convaincu qu’il s’agit d’une situation très inquiétante pour l’avenir du pays et pour sa stabilité. Ce qui l’amène à dire, toujours sur twitter, que « les ruses et manœuvres pour un 3ème mandat sont mortifères et qu’il faut y mettre un terme ».
Alioune croit dur comme fer que « les autorités sénégalaises tardent à élaborer la politique la plus adaptée à la situation où les rapports de force ne tiennent qu’à un fil et peut basculer à tout moment et compromettre la gouvernabilité du pays ». Ainsi, préconise-t-il, « le Président doit consulter l’opposition pour un minimum de consensus ».
D’autant plus que, « on vit un nouvel âge de la démocratie sénégalaise, un nouvel âge des problèmes aussi. D’où l’intérêt d’une réflexion sur un nouvel agir politique plus approprié. Un défi à relever en premier lieu par le Président Macky Sall, mais aussi d’adresse autant à Khalifa, Sonko et Karim. Parlez-vous », ajoute-t-il.