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LES EXIGENCES ACTEURS A BP

Pour permettre aux acteurs à accéder aux opportunités commerciales à venir, au fur et à mesure que la phase 1 de Gta progresse vers l’exploitation, et mieux appréhender les défis rencontrés par les fournisseurs locaux pendant le processus d’appel d’offres, British Petroleum a organisé hier un atelier de sensibilisation à l’intention de ces derniers.

Chargé d’exploiter le champ gazier Grande Tortue Ahmeyim (GTA) à cheval entre le Sénégal et la Mauritanie, British Petroleum (Bp) a organisé hier un atelier de sensibilisation des fournisseurs au processus d’appel d’offres et à la sélection des contractants. Selon le directeur général de Bp au Sénégal, Massaer Cissé, il est primordial d’établir un échange très important avec les partenaires, dans le cadre du projet GTA de Bp, et axé sur le développement du contenu local. «C’est important d’avoir des partenaires de qualité fiable pour les deux pays. Il n’y a pas de contenu local sans expertise locale. On a tout intérêt à travailler avec les experts locaux. Plus de 300 sociétés sénégalaises et plus de milliers d’employés sénégalais ont travaillé sur le projet et continuent d’y travailler», souligne-t-il.

A en croire Massaer Cissé, le projet devrait démarrer sa production d’ici fin janvier de l’année prochaine. «La coopération instaurée pendant la phase d’installation continue dans la phase d’exploitation qui va durer des décennies», dit-il. Le plus important étant l’expertise locale qui est à la base de développement du secteur, selon Massaer Cissé, avec une importance financière et un potentiel pour des retombées. «La chaîne de valeurs concerne la partie ingénierie génie civil… en mer et Onshore. Il s’agira aussi d’accompagner les populations au niveau local dans leurs activités».

Responsable des approvisionnements de Bp, Anne Marie Gaye estime que le GTA est un projet d’importance nationale, non seulement pour la Mauritanie mais aussi pour le Sénégal. «Il va contribuer au niveau des économies nationales pour un revenu très significatif. Seulement, il faut que ces revenus soient bien redistribués au niveau des populations. Nous avons eu à exécuter un certain nombre d’appels d’offres et le retour sera donné», indique-t-elle. Elle ajoute qu’ils vont aussi échanger sur les difficultés que rencontrent les fournisseurs pour avoir une compréhension optimale de la question et permettre à des Mauritaniens et Sénégalais de gagner suffisamment de marchés. «Ces difficultés sont d’ordre technique. Nous sommes un projet qui se déroule en pleine mer et les aspects sécuritaires sont très importants. Il faut donc une meilleure compréhension des exigences qu’il faut mettre en œuvre.»

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