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Tortures et abandon de détenus en pleine nuit par la police

Restons avec le député de la coalition Yewwi Askan wi qui va en guerre contre les violences exercées par les forces de défense et de sécurité sur les citoyens. Le député Marius Sagna a envoyé aussi une question orale, cette fois au ministre de l’Intérieur, sur ce qu’il appelle «la nouvelle doctrine policière : violences, tortures et abandon de détenus en pleine nuit dans les zones autoroutières ». Il fait ainsi référence à leur arrestation lors d’une manifestation.

Il rappelle dans la lettre déposée sur le bureau du président de l’Assemblée nationale que le 23 mars 2022, près de 20 membres de mouvements citoyens ont été arrêtés devant le ministère de l’Intérieur pour avoir manifesté contre le parrainage. Vers minuit, certains parmi les citoyens arrêtés ont été mis dans une fourgonnette obscure avec des policiers encagoulés, écrit le député.

A l’en croire, ces derniers ont été violemment tabassés, torturés et ont subi des sévices corporels et psychologiques avant d’être largués, sans leurs téléphones portables, dans plusieurs zones : sur autoroute à péage, dans les Niayes, dans la forêt de Bargny, à Tivaouane Peul et sur la route de Thiès après Diamniadio .Abandonner des détenus la nuit en pleine circulation est bien une forme manifeste et inédite de mise en danger de la vie d’autrui, dit-il. Avant de demander au ministre Antoine Félix Diome quel service de police a commis de tels actes et qui sont les responsables de ces actes de tortures ? S’agit-il d’une nouvelle doctrine de la police ou le fait d’agents de police qui ont agi de leur propre chef ?

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