Partout dans le monde, l’on assiste à une remonté décomplexé de partis d’extrême droite : xénophobie et surtout négrophobie, racisme, haine tout simplement de l’autre, c’est la ligne de conduite de ces partis qui considèrent l’autre comme l’enfer et prophétise une apocalyse pour leur peuple. Apocalypse qui n’est que fictive.
Pour le chercheur Demba Moussa Dembélé, la montée de ces extrêmes devrait être une opportunité pour l’Afrique de s’émanciper intellectuellement, politiquement et économiquement. Surtout les dirigeants africains doivent renouer avec la pensée de certaines de ses figures politiques et scientifiques.
La plupart de ces partis ont le vent en poupe en Allemagne, en France, en Belgique, en Italie, aux États-Unis, en Israël, même dans certains pays d’Amérique Latine comme le Brésil, la Colombie, etc.
Si aux États-Unis, au Brésil, Tump comme Bolsonaro sont chacun élus, avant de perdre lors d’une nouvelle tentative, Netanyahu a, lui, été réélu en Israël après quelques mois seulement de break et Gorgia Meloni élu récemment en Italie tandis que Marine Le Pen était encore aux porte de l’Élysée et croit encore à sa chance aux prochaines élections. Ivan Duque a, lui, fini son seul mandat en Colombie.
Dans la dernière partie de notre entretien avec le chercheur en économie Demba Moussa Dembélé, il analyse cette percée des extrêmes dans le monde. Reprenant à son compte la thèse de Noam Chomsky, le chercheur estime que le monde va faire une Néofascisation. Avant de souligner que c’est peine perdue. Mais quel est l’impact de la monté en puissance de ces partis d’extrême droite sur l’Afrique? Il est grand temps que les dirigeants africains se réveillent et impulsent un nouveau leadership à la tête de nos Etats.
