LA DÉCLARATION DE CANDIDATURE DE SONKO A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS DE CE VENDREDI
Dakar, 19 août (APS) – La déclaration de candidature de l’opposant Ousmane Sonko à l’élection présidentielle de 2024, l’attente de la nomination d’un gouvernement et d’autres sujets de société font le menu des quotidiens parvenus vendredi à l’APS.
Le maire de Ziguinchor (sud) arrivé troisième lors de l’élection présidentielle de 2019 a fait part jeudi lors d’une sortie publique de sa décision de briguer à nouveau la magistrature suprême en 2024.
‘’Sonko candidat’’, affiche Sud Quotidien en illustrant sa Une d’une photo de l’opposant tenant le micro devant une foule de partisans.
‘’Le leader de PASTEF se lance dans la course pour la présidentielle de 2024. En conférence de presse organisée hier (jeudi), l’ancien candidat malheureux classé 3e à l’issue de la présidentielle de 2019 a indiqué, après avoir officiellement annoncé sa candidature que cette décision n’allait pas à l’encontre de la charte de la coalition Yewwi Askan-Wi encore moins de la dynamique de l’inter-coalition Yewwi-Wallu’’, rapporte le journal.
Dans ses colonnes, Le Témoin fait savoir qu’il faudra compter avec Ousmane Sonko lors de la prochaine élection présidentielle prévue en février 2024.
‘’Le leader de PASTEF a fait acte de candidature et évoqué les contours d’un accord entre Yewwi Askan-wi et Wallu, sa tournée nationale ou encore la conduite à tenir par ses militants pour remporter le scrutin’’, relaie la publication.
Pour Bes Bi le Jour, à travers cette déclaration de candidature, ‘’Ousmane (Sonko) lance son combat’’.
‘’+L’avenir, c’est maintenant+ était le slogan de campagne sur l’affiche d’Ousmane Sonko lors de l’élection présidentielle de 2019. On pourrait dire aujourd’hui que pour le leader de PASTEF, 2024 c’est maintenant. Surtout que la veille, Me Abdoulaye Wade a fait une sortie pour présenter son parti le PDS comme la première force de l’opposition parlementaire. (…) Ousmane Sonko semble avoir répliqué hier en présentant sa candidature’’, analyse le journal.
Kritik croît savoir qu’en annonçant sa candidature à la présidentielle de 2024, ‘’Ousmane Sonko torpille ses alliés’’.
‘‘Le leader de PASTEF n’a pas attendu que les actes de la 14e législature soient posés pour se ranger dans les starting-blocks et couper l’herbe sous le pied des prétendants et prétentieux de l’opposition qui rêvent de briguer le suffrage des Sénégalais’’, analyse la publication.
Pendant ce temps, L’Observateur évoque ‘’l’attente périlleuse’’ d’un remaniement ministériel annoncé, en pointant notamment l’impact du retard sur la marche du pays.
Le journal souligne qu’après un premier coup foiré au lendemain de la restauration du poste de Premier ministre, puis un deuxième à la sortie des élections locales de février 2022, le chef de l’Etat maintient le suspens sur la formation de la prochaine équipe gouvernementale, près de deux semaines après la proclamation des résultats définitifs des législatives du 31 juillet dernier.
Le quotidien du groupe futurs médias (GFM) tente ainsi de décrypter les ‘’coups et contrecoups du retard de l’installation de la nouvelle équipe gouvernementale qui risque de saper le mental des troupes (partisans du pouvoir) et influer sur la bonne marche du pays’’.
De son côté, Le Soleil s’est intéressé à l’actualité relative au redéploiement des malades, services et personnels de l’hôpital Artistide Le Dantec que l’Etat envisage de reconstruire. Le quotidien rapporte notamment des propos de la ministre de la Santé et de l’Action sociale qui assure qu’aucun malade ne sera laissé en rade dans ce processus.
Dans les colonnes du journal, le docteur Marie Khemesse Ngom Ndiaye déclare : ‘’Ce sont les experts de l’hôpital qui ont proposé le plan de déménagement. Tout a été fait dans la concertation. Ce plan est humain. Et il n’est pas statique’’.
Cette sortie publique de la ministre de la Santé était en réaction à une levée de bouclier suscitée par le projet de fermeture de l’hôpital pour les besoins de sa reconstruction du côté notamment du personnel et de certaines organisations de la société civile qui ont même brandi l’idée d’une plainte pour non-assistance à personne en danger.
Sur un tout autre registre, Le Quotidien rend compte de ‘’l’échec’’ de l’opération de transfert monétaire dernièrement initiée par le gouvernement au profit des ménages vulnérables du pays.
‘’Près de la moitié des bénéficiaires n’avaient pas encore été servis, alors que la Banque mondiale, la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN) et le ministère se renvoient le bébé’’, fait remarquer le journal.