LA TELESCOPIE DES VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE
L’Ong Partners west Africa a organisé hier à Dakar un atelier de partage des résultats de recherche portant sur les Violences basées sur le genre (Vbg). Il ressort de cette analyse que plusieurs facteurs motivent ces violences, il s’agit du problème de l’accueil, de l’orientation, des ressources humaines aptes entre autres.
Le thème de l’atelier portait sur : « promouvoir une police centrée sur les survivants des Vbg en Afrique de l’ouest ». Cette volonté découle du fait selon le professeur Adjaratou Wakha Aidara que le secteur de la justice mais aussi le secteur de la sécurité a un rôle majeur à jouer dans la prévention. Mais également dans la lutte contre toute forme de violence à l’égard des femmes, des enfants mais aussi de beaucoup de personnes. Parce que les données des Nations Unies ont montré que les violences faites aux femmes et aux enfants ont couté 1500 milliards à travers le monde. Egalement seules 40% des victimes de ces violences vont vers les services dédiés à savoir les services de la police et les services sociaux. Et parmi ces 40% qui se signalent à leurs cousins ou proches 1 sur 10 cas c’est-à-dire moins de 15% en général, vont vers le secteur de la police.
La directrice de l’Ong Patners Afrique au Sénégal estime sous ce rapport que « ce qui est vraiment alarmant. Puisque normalement, la police devrait être l’un des premiers lieux mais également les organisations de la société civile, les services sociaux qui sont dédiés. Donc malgré le travail abattu par les organisations de la société civile, les lois et les dispositions prises par les Etats mais aussi les institutions régionales, il y a un vrai gap. Plus de 60% au fond, n’arrivent pas à être identifier à cause de la victimisation, de la stigmatisation mais aussi par peur d’aller vers ces structures pour diverses régions ».