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LES SYNDICALISTES DISENT NIET

Le collectif des syndicats de santé de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar a tenu une Assemblée générale, ce jeudi, 21 juillet, dans l’enceinte de l’hôpital. Selon Abdoulaye Dione, le coordinateur pour la défense et la sauvegarde de l’établissement hospitalier, le rassemblement a pour objectif de réunir toutes les composantes du collectif « pour prouver que l’hôpital reste un patrimoine national », « de dire non à la vente partielle du site » et « d’informer la population sénégalaise sur cette vente illégale qui est une violation flagrante de la loi 64-46 du 17 juin 1964 ».

« Nous avons un problème relatif au foncier, c’est à dire le président Macky Sall prétend vendre les trois hectares de la surface foncière de l’hôpital pour assurer le financement de la reconstruction du site et tous les personnels, presque dans sa totalité, s’y opposent », ont-ils défendu, indiquant qu’ils « ne l’accepteront pas, du fait que d’abord il y avait un plan, un projet d’établissement depuis 2012, réalisé par un architecte sénégalais, reconnu mondialement et maintenant l’État prétend confier le marché aux espagnols, l’expertise nationale est donc mise en cause. »

« Sur cette base, ont-ils enchaîné, si on devait reconstruire l’hôpital, ce plan de 2012, il faudrait occuper plus de trois hectares mais le plan que l’État nous a présenté n’est pas conformes, nous sommes allés en séminaire de 48 heures et sommes rendus compte que les trois hectares ne suffissent pas pour la construction de l’ensemble des services de l’hôpital ».
Poursuivant, ils ont ajouté qu’ « il y’a déjà un promoteur sénégalais, qui avait fait des études, en collaboration avec l’ex directeur de l’hôpital en 2020 et que ce projet est encore valable, le financement est déjà disponible et les fonds sont déjà mobilisés. On peut reconstruire sans que l’État ne débourse aucun sous. »

Dione et Cie ont demandé à « être édifiés sur le sort du personnel de l’hôpital », soulignant « qu’il va falloir que l’État nous dise ce qu’il en sera car rien n’a été dit à ce sujet pour le moment. »
Les syndicalistes, qui promettent de poursuivre le combat, prévoient des sit-in et l’organisation d’une « grande marche nationale » au mois d’août prochain.

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