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Turquie : Peut interdire les partis pro-kurdes avant les élections

Jeudi, la Cour constitutionnelle a rejeté la demande du Parti démocratique populaire de reporter une décision sur une éventuelle interdiction du parti pour « terrorisme » après les élections présidentielles et législatives. La Cour constitutionnelle turque a rejeté jeudi une demande du parti pro-kurde, le Parti démocratique populaire, de reporter une décision sur une éventuelle interdiction du parti pour « terrorisme » après les élections présidentielles et législatives prévues le 14 mai.

L’interdiction du Parti démocratique populaire (HDP) pourrait empêcher un tiers au parlement de se présenter aux élections sous son étiquette actuelle.

Le gouvernement du président Recep Tayyip Erdogan a accusé le HDP d’avoir des liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), un groupe qu’Ankara et ses alliés occidentaux ont qualifié d’organisation armée « terroriste ».

Le HDP dément cette allégation et doit présenter une défense orale devant la Cour constitutionnelle le 14 mars, a expliqué à l’AFP un porte-parole du parti. Dans le cadre de la procédure d’interdiction, lancée en mars 2021, le tribunal devra attendre l’avis du rapporteur avant de rendre son jugement.

Le procureur en charge du dossier, Bekir Sahin, avait déclaré début janvier que le HDP « fonctionnait presque comme un bureau de recrutement ». Une majorité des deux tiers des 15 membres de la Cour constitutionnelle est nécessaire pour faire disparaître le principal parti pro-kurde.

Début janvier, la Cour constitutionnelle turque a décidé par huit voix contre sept de suspendre les aides publiques au HDP. Le parti a obtenu 12% des suffrages lors de la dernière élection législative et est considéré par certains analystes comme le « roi du ring » lors de la prochaine élection présidentielle.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a aidé à le priver de sa majorité parlementaire en 2015, et depuis 2016 son chef Serahuddin Demirtas Depuis l’arrestation de (Selahattin Demirtas), le HDP a été réprimé sans relâche et a été un favori du président turc Recep Tayyip Erdogan.

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