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«NOTRE PLUS GRANDE PRIORITÉ : PROTÉGER LES CONSOMMATEURS CONTRE LES PHÉNOMÈNES D’INFLATION»

A quelques jours du Gamou, Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce, était ce week-end à Tivaouane pour s’enquérir du niveau d’approvisionnement du marché en denrées et de la norme des prix pratiqués. A cette occasion, il a ouvert une fenêtre sur la mission de son département pour dire que «la priorité, c’est de protéger les consommateurs contre l’inflation»

L’environnement économique mondial est fortement ressenti au Sénégal, avec une flambée des prix des denrées de première nécessité. Ce qui a induit un renchérissement du coût de la vie, au point de pousser le président de la République à convoquer au Palais de la République un Conseil présidentiel sur la vie chère.

Cette rencontre a été marquée par 17 directives présidentielles pour soulager les Sénégalais. « Aujourd’hui, notre plus grande priorité, c’est de protéger les consommateurs contre les phénomènes d’inflation qui tiennent le monde », a déclaré ce week-end Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises. C’était à Tivaouane, lors d’une visite pour se rendre compte sur le terrain du niveau de la disponibilité des produits, un aspect très important à ses yeux, à quelques jours seulement du Gamou qui célèbre la naissance du Prophète Mohamed (PSL).

Pour lui d’ailleurs, c’est l’une des missions essentielles du département du Commerce. Au terme de sa visite, il a déclaré que le constat est qu’à Tivaouane et même dans la région de Thiès, en ce qui concerne les denrées de première nécessité, le marché est bien approvisionné. Dans ce cadre, un tour au service départemental du commerce a permis de constater de visu les produits impropres à la consommation saisis, dans le cadre d’opérations menées sur le marché. En ce moment, dit-il, la priorité du gouvernement dans ce domaine, c’est le contrôle des prix sur le marché, la sincérité de ces prix. C’est ainsi que des discussions ont été menées lors de cette visite avec les acteurs qui ont d’ailleurs fait la situation des prix.

C’est ainsi que sur différents produits, il a été constaté parfois des baisses notamment sur l’huile, la pomme de terre dont le prix est passé de 13 500 FCFA le sac lors de la période du Magal à 12 000 actuellement à Tivaouane. La même tendance est notée sur l’oignon, l’huile et le sucre dont le prix est actuellement cadré à 600 FCFA le kilogramme. Mais il y a des glissements sur le prix du riz, malgré la détermination des marges. Des contrôles seront opérés sur le marché et des solutions seront ainsi envisagées. «Nous travaillons sur ces dysfonctionnements pour trouver rapidement des solutions », a-t-il souligné. Mais à Tivaouane, il indique qu’au-delà du fait que le marché est bien approvisionné, la majeure partie des prix est bien respectée, notamment les prix qui sont déterminés et encadrés par l’Etat.

Sur toutes ces questions, dit-il, la stratégie repose sur la sensibilisation, en rappelant les principes, la réglementation et non une opération de répression vaille que vaille. Mais après ces rappels, les contrevenants qui persistent seront naturellement sanctionnés.

 Selon lui, le plus important ; c’est le dialogue entre acteurs, en l’occurrence les grossistes, les demi-grossistes, les détaillants, pour que chacun soit conscient de la part de marge qui lui est conférée.

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