TRANCHE DE VIE : Marc Abdallah Sarr directeur du capital humain PCCI

Natif de Diourbel, un homme multidimensionnel voire polyvalent. Marc Abdallah Sarr étant tout jeune avait déjà fixé comme objectif de devenir un grand homme même si le chemin était dur. Un parcours qui reste un cas d’école à apprendre de Diourbel à Dakar, d’une vie estudiantine à un jeune  homme comme bouclier de sa famille même avec le peu qu’il en recevait de son salaire. Par sa curiosité de vouloir réussir dans ce monde des affaires, il se fait place tout en occupant aujourd’hui le poste du directeur de capital humain de PCCI

Difficile de dire qui est l’homme ! Marc Abdallah Sarr est caractérisé par sa dimension spirituelle qui lui donne le courage de surmonter les épreuves difficiles de la vie et de percer le seuil des esprits. Sorti de l’école Supérieur de Polytechnique de Dakar avec une formation de 3ans en gestion des ressources humaine qui a été une expérience marquante pour le tournant de sa vie qui selon lui « reste une meilleure école et en terme de gestion des ressources humaine ou je l’ai recommandé à un ami d’inscrire là-bas sa sœur, ils sont les précurseurs et c’est la première école à dispenser cette filière de GRH »

Un passage qui a été marquante auprès des professeurs comme :Pierre Mary Colly qui a écrit le droit du travail loi 97-17 qui est le code du travail qu’on utilise actuellement et tant d’autres professeurs de grande entreprise

Une rémunération de 100.000 à 75.000 et pour payer une chambre de 35.000

Tout jeune se retrouvant confronté à une aventure conflictuelle expertise et dans le sens où élite émérite de mérite Marc doit se battre pour avancer et devancer. Ces premiers pas dans le milieu professionnel, ce fut à PCCI en tant que conseiller commercial pour une période de 1 an et 6 mois, pour un poste moins rémunéré  à 100.000 mais faisant confiance en lui et tout en se méfiant d’autres voix, Marc quitte ce poste et décide de signer pour un contrat stage de 6 mois assistant RH et développement commercial à AMD corporate qui était encore moins rémunéré à 75000

Les clefs pour devenir un bon conseiller commercial 

Par son amour et sa passion dans ce milieu qui lui ont permis de devenir un bon conseiller commercial, et étant amoureux de la langue de Molière Marc nous parle des clefs pour devenir un bon conseiller qui selon lui « la base c’est d’avoir une bonne expression en langue française, la clarté, articulation, la courtoisie donc il n’y pas école pour ces qualités »

« A vaincre sans peine on triomphe sans gloire »

Son parcours reste un cas d’école, au vu de sa réussite couronnée de difficultés et d’échecs mais au final qui ont porté leur fruit. Pour Marc, 2013 était l’année la plus éprouvante  Dit-il « Il  m’arrivait de monter un bus sans payer le ticket faute de moyen et pendant 10 mois, j’avais comme  déjeuner une tasse de thé et des cacahuètes.

Vous imaginez devoir vivre à Dakar avec un salaire de 75 000 que je percevais le 11 de chaque mois, je devais serrez la ceinture pour pouvoir supporter ma location de 35 000 à la gueule tapée et celle de ma sœur qui était en coloration ainsi que d’autres charges fixes. Du coup, après avoir payé mes charges (linges, carnet boutique, transport,…) il ne me restait plus que 3 000 fcfa.

Sa venue à Dakar était marqué par le fait qu’il n’a pas été accueilli dans la maison familiale sise aux parcelles assainies, faute d’espaces. La chambre qu’il occupait pendant quelques jours après son arrivée à Dakar, était finalement mise en location et donc il ne pouvait plus sejourner la bas. C’est alors qu’un ami de son papa qui travaillait au Centre des Œuvres Universitaires de Dakar, leur a prêté une chambre au pavillon A de l’UCAD. Après une nuit passée dans cette chambre, un autre étudiant s’est présenté avec tous les documents prouvant qu’il était le locataire légitime de cette chambre. C’est ainsi que le chef de pavillon leur a sommé de quitter les lieux. Heureusement que le bon Dieu en a décidé autrement, puis ce que ce même chef de pavillon est revenu sur ses pas pour nous proposer une autre chambre qu’on devait occuper provisoirement en attendant que son locataire légitime se présente.

Par la grâce de Dieu, personne ne s’est présenté cette année là pour réclamer la chambre 397. Ce qui lui a apporté une stabilité éphémère à Dakar en 2008.

Et les années qui ont qui ont suivi, c’est son oncle qui a pris en charge sa location jusqu’en 2012 l’année où il a trouvé son premier emploi.

« De Majorel à PCCI, à la recherche de nouveaux challenges »

« Le challenge me fait vivre, et quand je reste à un poste et qu’il n’y a plus de challenge, je cherche ailleurs.

Et aujourd’hui quand j’ai compris l’ambition du M. MBOUP PDG de PCCI à ériger une Direction du Capital Humain, créatrice de valeur ajoutée, je suis chargé à bloc pour mettre toute mon energie et mes compétences pour relever avec succès ces multiples challenges. C’est pour moi le sens ultime de ma mission en tant que DRH.

Aux âmes bien nées la valeur homme n’attend point le nombre des  années  »

Marc n’est pas seulement à la recherche de challenges, il cherche également à inspirer tout jeune ambitieux en début de carrière.

Arrivé à  35 ans à ce niveau de poste de responsabilité, témoigne que l’âge n’est pas un frein et que la compétence et la passion, sont des bossters de carrières.

« Oui je rends grâce à Dieu et à mes parents, j’ai commencé à travaillé à l’âge de 24 ans, à  26 ans j’étais nommé Responsable Developpement RH et à 29 ans Responsable RH dans une grande multinationale, ce qui m’a permis d’y arriver c’est je pense la maturité professionnelle que j’ai eue très tôt et aussi l’accompagnement des personnes qui m’entouraient. »

Si je peux me permettre de donner un conseil à mes jeunes frères et sœurs, ce serait d’avoir confiance en eux, qu’ils n’oublient que l’oiseau assis sur une branche, n’a pas peur qu’elle se casse parce qu’il a confiance en ses ailes