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LES INONDATIONS ET LA CONSTITUTION DU BUREAU DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI

Dakar, 6 sept (APS) – Les inondations, la constitution du prochain bureau de l’Assemblée nationale et le plaidoyer de Macky Sall sur le changement climatique, devant des dirigeants des pays industrialisés, sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens parvenus à l’APS.

‘’Le décor de la capitale sénégalaise au cours des dernières soixante-douze heures est atypique. Encerclée et prise en otage par les eaux des dernières fortes précipitations, Dakar (…) patauge sous le regard impuissant des autorités étatiques’’, écrit Le Témoin Quotidien.

Même les ‘’quartiers huppés’’ de la capitale sénégalaise n’échappent pas aux inondations, selon Bés Bi Le Jour.

Le cadre de vie et les infrastructures se sont dégradés ou sont inexistants, note le journal en parlant du Point E et des Almadies 1 et 2, considérés comme les quartiers des familles aisées.

‘’De fausses solutions à un vrai problème’’, titre Le Vrai Journal, selon lequel le ‘’surpeuplement’’ de Dakar en est ‘’la racine du mal’’, en ce qui concerne les inondations.

Le plan ORSEC (organisation de secours) et le pompage des eaux de pluie sont-ils ‘’une aubaine pour les businessmen’’, les hommes d’affaires, se demande le journal.

‘’Faire du problème une opportunité’’, propose L’info.

‘’C’est un (…) gâchis. Aujourd’hui, on dépense beaucoup d’argent pour (…) soulager les populations (…) Il faudrait transformer le problème des inondations en opportunités’’, lit-on dans L’info.

La pluviométrie de Dakar ‘’dépasse de loin le double de la normale’’, selon L’Observateur.

‘’Vers un blocage inévitable du fonctionnement du bureau’’ de l’Assemblée nationale, titre L’Observateur, concernant la constitution du prochain bureau de l’institution parlementaire. ‘’Le mode de calcul en vue de la répartition des membres du bureau de l’Assemblée nationale va en compliquer le fonctionnement’’, prédit le journal.

Le blocage est probable dans la mesure où ‘’aucune coalition n’aura la majorité [garantissant une] installation facile du bureau’’, ajoute L’Observateur.

‘’Les cinq présidents des groupes parlementaires que mettront en place Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal sont d’office membres du bureau de l’Assemblée nationale et de la conférence des présidents. Donc, le déséquilibre est là’’, soutient l’ancien député Abdou Sané, l’un des responsables de la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi.

Selon EnQuête, des femmes vont occuper 73 des 165 sièges de l’institution parlementaire. Elles ‘’visent le perchoir’’, la présidence de l’Assemblée nationale, note le journal.

‘’Nous n’avons jamais été aussi proches du but’’, déclare Safiétou Diop, une militante du Réseau Siggil Jigéen, une association de femmes.

‘’Liaisons suspectes’’

Le Soleil, L’As et Sud Quotidien se sont surtout intéressés au discours que Macky Sall a adressé aux dirigeants des pays industrialisés, à Rotterdam, aux Pays-Bas, à l’occasion d’un sommet sur le changement climatique.

‘’L’Afrique a déjà pris le chemin de la vertu en matière climatique’’, rapporte Le Soleil en citant le président sénégalais.

Macky Sall estime que le continent a pris des ‘’engagements’’ dans ce domaine en proposant un programme en vue de l’atténuation des conséquences du changement climatique, note le même journal.

‘’Non-respect des engagements financiers de l’accord de Paris sur le climat en faveur de l’Afrique : Macky Sall tacle les pays industrialisés’’, titre L’as.

‘’Macky Sall hausse le ton’’, lit-on dans Sud Quotidien.

WalfQuotidien évoque, pour sa part, ‘’les liaisons suspectes’’ entre la découverte de gisements de pétrole et de gaz au Sénégal et l’éventuelle candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024.

‘’La découverte et l’exploitation du pétrole se sont traduites par un autoritarisme, une dictature et une certaine brutalité’’ des pouvoirs publics sénégalais, écrit WalfQuotidien sur la base d’un rapport d’Africajom Center, le ‘’think tank’’ que dirige le militant des droits de l’homme Alioune Tine.

Selon Le Quotidien, l’Ordre des médecins du Sénégal préconise le ‘’renforcement’’ de son tribunal des pairs, à la suite des accusations de négligence portées sur des professionnels de la santé.

Un gynécologue, un anesthésiste et une infirmière du centre de santé de Kédougou (sud-est) arrêtés après le décès en couches d’une femme ont été placés sous contrôle judiciaire.

‘’Le juge baisse la fièvre’’, note Le Quotidien en faisant allusion au calme consécutif à cette décision. Plusieurs syndicats de professionnels de la santé se sont mobilisés pour la libération de leurs militants arrêtés pour homicide involontaire et complicité d’homicide involontaire, après le décès de Mamy Doura Diallo.

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